Rurrenabaque
Rurrenabaque
Après plus d'un mois à traverser des contrées assez fraiches, l'idée d'une petite pause tropicale nous a tentés. Une pause tropicale? En Bolivie? Et oui ! en fait un bon tiers nord du territoire bolivien constitue l'arrière-pays de l'Amazonie. Direction donc Rurrenabaque, petite ville de 15000 habitants nichée au pied des contreforts de la cordillère des Andes et aux portes de la forêt amazonienne. Pas encore de forêt vierge et de canopée culminant à 40m, mais de grandes savanes humides ( les pampas ) et de petits étangs et rios qui viendront gonfler le grand fleuve Amazone.
Au départ de LaPaz, nous décollons pour Rurrenabaque dans un petit Fokker27. Autant dire qu'à 4000m ( FL 120 pour les amis controleurs :), le décollage est un peu poussif et la montée carrément laborieuse! C'est quelque chose de décoller du plus haut aéroport du monde! Pendant 20 minutes nous sommes monté en faisant des 360° au dessus de la piste car en face le Huyna Postosi avec ses plus de 6000m de haut est la. Autant dire que doudou etait concentree sur son livre pour penser a autre chose pendant que Dgidgi faisait des commentaires sur tout ce qui se passait.
A l'arrivée, changement de décor. Chaleur, soleil, humidité, moustiques (ça par contre, ça nous avait pas manqué), à peine le temps de souffler qu'un mec nous aborde et nous propose de compléter sa petite équipe de 4 personnes en nous faisant un rabais de 30% pour partir directement . Brève hésitation... on pose quelques questions.. Ok, vendu! On embarque pour 3 jours dans la pampa!
Après 3h à manger de la poussière et à dégouliner de sueur dans un 4x4 déglingué, nous sommes arrivés à Santa Rosa et nous avons embarqué sur une pirogue.
Oups une panne comme c'est bizarre vu son etat.
Le temps de parcourir quelques dizaines de metres, et là stupeur générale: on réalise que la rivière est vraiment infestée de crocodiles! Alligators et caimans noirs pour débuter, mais le spectacle continue ensuite avec les dauphins d'eau douce (tout roses), les singes, les capybaras, et un nombre incroyable d'oiseaux. Un véritable reportage animalier.
Bienvenue dans la pampa.
Un singe ecureuil
Un capybara, le plus gros rongeur du monde...Dgidgi en est fan
Les tortues d'eau douce... on en a vu des miliers, elles se la jouent spectacle de bollywood en se laissant tomber dans l'eau, les une apres les autres lorsqu'on s'en approche.
Arrives a notre campement, nous avons pris place dans un "lodge": cabane sans confort avec de belles moustiquaires trouees. Les differentes cabanes etaient reliees entre elle par des ponts, le tout etant sureleve de 60cm du sol afin d eviter de ce faire manger un orteil pendant la nuit.
Petite vue sympatique de la terrasse avec notre embarcation et l ombre juste apres c est Pépé
Voici Pépé, un beau gros caiman noir de 4m trainant souvent vers le campement
Eh Fernandito, fais gaffe quand même hein!
Apres une courte nuit arrosée (de pluie), nous sommes partis à la recherche de l´anaconda. Les conditions n etant pas tres favorable a cause de la pluie de la veille nous n'avons rien trouvé malgré 4h de marche dans la boue, la chaleur et l´humidité de la pampa.
De la pampa a perte de vue
C'est à proximité de ces points d'eau que les anacondas trainent le plus souvent
Pas d'anacondas certes, mais les alligators etaient au rendez-vous. La famille au complet!
Bien heureux apres cette marche avec nos bottes percées
Pour récuperer de cette grosse promenade, quoi de mieux qu'une petite peche aux piranhas!
Le premier pyranha péché par Dgidgi
Une brochette de piranhas en guise de repas d'anniversaire, original !
Et en prime, une biere fraiche et une sucette.
Audrey tes chachas ont fait office de gateau d'anniversair, merki ;-)
Pour finir notre derniere journée, une petite escapade en forêt pour etudier quelques plantes medicinales ( contraceptifs, cicatrisants, diuretiques, poisons mortels...) et au retour, surprise! Les singes ont envahi le campement! Ils sont vraiment delirants et tellement humains dans leurs expressions...
Des capucins a houppe noire. bouh!
Cherche moi les poux mon chou
De retour à Rurrenabaque, un bel haras nous attend devant la chambre